THÉS VERTS : QU'EST-CE QUI DIFFÉRENCIE UN THÉ CHINOIS D'UN THÉ JAPONAIS?

En les infusant, on découvre toutes les nuances entre le jaune pâle et le vert épinard. Certains, presque transparents, évoquent les fleurs des champs; d’autres goûtent la mer, les algues, les herbes fraîches, les légumes verts...

On dénombre aujourd'hui plus de 1500 sortes de thés verts, dont 80% proviennent de la Chine. Les autres se trouvent majoritairement au Japon. Quelles sont donc les différences majeures entre les thés verts chinois et japonais?

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Chine

En Chine, les premières cueillettes ont généralement lieu en mars, avant la fête de Qing Ming (« fête des Morts ») qui est célébrée aux alentours du 5 avril. La méthode de dessiccation chinoise, très ancienne, exige une cuve métallique chauffée sur un feu de bois ou à l’électricité, ou des cylindres rotatifs chauffés. On y met les feuilles et on les remue manuellement, selon un mouvement répétitif, pendant une vingtaine de minutes.

Cette chaleur sèche, propre à la méthode de dessiccation chinoise, permet de conserver les parfums oraux et procure au thé un caractère végétal parfois relevé par des notes de noisette grillée.

Japon

Au Japon, les premières récoltes de thé de l’année portent le nom de shincha, « nouveau thé ». Elles ont lieu dès la fin d’avril, selon les aléas de la météo. En soumettant les feuilles à des jets de vapeur d’eau chaude pendant quelques dizaines de secondes, la méthode japonaise permet d’élaborer des thés verts qui, par leur goût et leur apparence, se distinguent des thés verts chinois.

En plus de conserver au thé son aspect végétal qui rappelle l’herbe fraîche, la dessiccation à la vapeur lui procure des arômes de légumes verts soutenus par des notes iodées et marines, typiques du terroir japonais.


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